Quelque part à Amakna, en l'an 622.
- Pourquoi est-ce-que je ne pourrais pas en avoir papa ?
- Je te l'ai déjà dis Vuvul, c'est non n'insiste pas. C'est tout.
- Mais c'est injuste !
- Ton père a raison Vuvul. Il y a un âge pour tout. Tu crois peut-être qu'il va te mettre une hache dans les mains à seulement 3 ans ?
Vulnérabilis baissait les yeux. Il ne faisait pas bon défier Urahara. Yamada elle même ne contestait que très peu les décisions de son mari. Elle tentait de résonner Vuvul, leur fille unique.
- Je peux quand même regarder ?
- Rien ne t'en empêche, mais ne va pas te mettre en tête qu'on t'en achetera une.
- D'accord mère.
Vulnérabilis admirait l'étalage du forgeron. L'endroit était connu pour rassembler les plus grands artisans du monde des douzes. Le marché d'amakna était la promenade préférée de la famille.
- Maman ?
- Oui Vuvul ?
- Qu'est-ce que le panda donne au marchand ?
- C'est pour payer le travail Vuvul.
- Payer ?
- Bien sûr chérie, reprit Urahara. L'artisan a fabriqué cette hache. Le panda lui a tout simplement donné quelques pièces d'or.
- On appele cela des kamas, ajouta Yamada.
La petite pandalette était ébahie devant les reflets scintillants des quelques piècettes. Elle observait attentivement les autres stands commerçants. Vulnérabilis ne l'avait jamais remarqué auparavant, pourtant tous s'échangeaient les kamas dont ses parents lui avaient parlé.
- Moi aussi un jour j'aurais des kamas !
- Pardon Vuvul ? Demanda son père.
- Ba oui, moi aussi j'en veux des kamas ! Je serais une grande marchande. Comme ça, je pourrais me payer toutes les haches que vous refusez de m'acheter.
- Tu vois, c'est que j'appele de l'insolence dans la bouche de ta fille.
- S'il te plaît Ura, un peu d'indulgence, elle est encore très jeune.
- Allons bon, mettons cela sur le compte de la jeunesse. Marchande, tssss. Pourquoi pas trésorière pendant qu'elle y est !
Voilà comme vous l'aurez compris, je postule à une place de trèsorière. Fidèle à ma destinée, je me propose de contibuer à aider la guilde en me penchant sur cette fonction. Le rangement ne me fait pas peur, qu'il s'agisse d'un coffre ou du bar de la guilde.
D'autre part, depuis toute petite, j'ai les mains dans les kamas. Non pas que j'en ai beaucoup, mais j'aime les nettoyer pour les rendre plus brillants que brillants. Déjà à l'école, les autres pandas se riaient de moi en me surnommant l'enutrof.
Merci à vous d'avoir lu ces lignes. (N'hésitez pas à envoyer vos kamas dans mon compte personnel, ou à acheter mes haches pour soulager le mal qui me ronge depuis cette enfance horrible où je fus privée de tout)
Le dernier paragraphe constitue une tentative évidente d'escroquerie. En faisant pleurer dans les chaumières...